Une attaque terroriste simulée à Rodez

Policiers, gendarmes, légionnaires et pompiers mobilisés à Rodez (Aveyron). Un exercice grandeur nature de sécurité et de défense était organisé ce jeudi 28 mars au stade Paul-Lignon et au lycée Foch. Plusieurs dizaines de personnes étaient mobilisés pour cette opération, qui a quelques mois des JO de Paris, prend forcément un relief particulier. 

Il est 10 h 07 quand les premières détonations se font entendre au stade Paul Lignon. Le scénario imagine une attaque menée par deux personnes, avec de nombreux blessés. Ce sont des élèves venus d’Aubin et Saint-Affrique qui interprètent les victimes. Parmi eux, Maxime.

Nous, on avait pour rôle de se cacher derrière un mur. En entendant un bruit, on a pris peur et on est partis. En fait, c'était la police donc ils ont pu nous mettre à l'abri.

Dans le même temps, le lycée Foch est confiné, puis évacué. Ici le scénario évoquait une alerte à la bombe. Les forces de l’ordre investissent peu à peu le stade et traquent les auteurs des faits.

"Pour nous, c'est important de s'y exercer régulièrement. Parce que l'on sait qu'il y aura un aspect stress qui sera beaucoup plus important s'il devait y avoir ce type de faits. Il est important pour nous d'en prendre la mesure et d'entraîner les hommes en conséquence et les préparer pour être le plus efficace possible", souligne le commissaire Dussaix, le directeur départemental de la police nationale.

Pour les pompiers aussi, l’exercice est très différent. Ils doivent notamment porter des équipements de protection contre les armes. Mais ce n'est pas le seul changement explique le colonel Lecoq.

En cas d'intervention avec de nombreuses victimes, normalement les sapeurs-pompiers exercent le commandement des opérations de secours. Sur une opération comme celle-là, nous ne sommes plus la force leader, mais une force concourante et nous nous mettons sous l'autorité des forces de police et de gendarmerie. Qui doivent d'abord rétablir l'ordre public, pour que l'on puisse procéder à la prise en charge des victimes.

Pendant les Jeux Olympiques, 800 militaires de la 13ᵉ DBLE seront à Paris pour assurer la sécurité.