27 mai 2019 à 7h23 par La rédaction

Les Européennes dans le Tarn-et-Garonne : résultats et réactions

Tarn-et-Garonne La participation pour ce scrutin est en hausse dans le Tarn-et-Garonne : 55,5%. C’est 6 points de mieux comparé à 2014.

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Le Rassemblement National arrive en tête avec 29,7 % des suffrages exprimés. Suit La République en Marche avec 18,4 %. Comme à l’échelle nationale, Europe-Ecologie-les-Verts se hisse à la troisième place avec 11 %. Suivent Les républicains (7,3%), la liste Envie d’Europe de Raphaël Glucksman (7%) La France Insoumise (6,5%), Debout la France (4,5%), Benoît Hamon (3%) et le Parti Communiste (2,3%). A noter que le parti « animaliste » a séduite plus de 1800 voix et frôle les 2 % des suffrages exprimés. C’est trois fois plus que la liste de Lutte Ouvrière.

C’est donc une nouvelle victoire pour le Rassemblement National. Le parti de Marine Le Pen arrive une fois encore en tête et progresse de 3000 voix par rapport aux dernières européennes de 2014. Sans surprise c’est à Moissac et Castelsarrasin que l’extrême droite réalise ses meilleurs scores comme c’est déjà le cas depuis de nombreuses élections.

Ce dont se réjouit Thierry Viallon, le secrétaire départemental du Rassemblement National en Tarn-et-Garonne.

La lot-et-garonnaise Hélène Laporte, candidate sur la liste RN de Jordan Bardella va faire son entrée au Parlement européen.

De son côté, la liste Renaissance de Nathalie Loiseau arrive en seconde position. Son score dans le département est inférieur au niveau national : 4 points de moins. Stéphanie Arakélian-Galan, porte-parole LREM dans le Tarn-et-Garonne estime qu’il reste encore de la pédagogie à faire sur la politique du gouvernement et ses effets. Selon elle, le score élevé du Rassemblement National n’a pas forcément de lien avec le mouvement des gilets jaunes. En tous cas, ce vote n’est pas, dit-elle, une solution en soi.

Stéphanie Arakélian-Galan.

Les écolos d'EELV occupent la troisième place

La surprise de ce scrutin, c’est évidemment la percée d’Europe-Ecologie-les-Verts qui arrive troisième dans le Tarn-et-Garonne. Pour sa porte-parole Dominique Parcellier, l’urgence climatique est aujourd’hui une réalité qui se retrouve aussi dans les urnes.

Dominique Parcellier.

Parmi les réactions : celle de Sylvia Pinel. Sur Twitter, la députée du Parti Radical de Gauche, qui soutenait Raphaël Gluksman, estime pour sa part que « La gauche doit absolument se rassembler pour constituer une alternative crédible pour les prochaines échéances ».

Un sentiment partagé par Olivier Fournet, le secrétaire départemental du Parti Socialiste.

A droite comme à gauche, on assiste à un éparpillement des votes. Les deux blocs d’autrefois, PS-Les Républicains se sont disloqués. Chez les Républicains, le parti de Laurent Wauquiez perd 8000 voix entre 2014 et 2019. Brigitte Barèges, sa présidente pour le Tarn-et-Garonne, estime qu’il faut là aussi réfléchir à l’avenir. Un avenir qui passe selon elle par François-Xavier Bellamy qu’elle voit comme une des révélations de cette campagne européenne.

Brigitte Barèges.