La boucherie-charcuterie se porte plutôt bien en Aveyron

Le métier subit de nombreux assauts. Ceux des associations qui s'opposent à la consommation de viande, ainsi que ceux des structures qui défendent le bien être animal. Malgré tout, la profession se porte plutôt bien dans le département, le métier reste attractif et le nombre de boutiques reste important.

 

 

Turbulences

 

Les organisations anti-viande sont très présentes dans les médias. Elles ont donc un discours qui porte dans l'esprit du grand public, qui rassemble de très nombreux consommateurs. On a souvent vu ces derniers mois, l'association L 214 diffuser des vidéos tournées dans différents abattoirs. Il est apparu sur les images que certains sont victimes de mauvais traitements. D'où l'importance pour les professionnels du secteur de dire qu'ils ne font pas n'importe quoi. La qualité de la viande passe d'abord par le bien être des animaux.

 

 

Autre sujet très présent dans la presse et qui peut pénaliser aussi la profession, celui des opposants à la consommation de viande. Certains expliquent que consommer de la viande présenterait un risque pour la santé. "Il faut savoir manger de la viande avec intelligence", justifie Pierre Azémard. "Plusieurs fois par semaine, pas tous les jours. Et mélanger viandes rouges et viandes blanches. Sans excès la viande ne nuit pas à la santé".

 

Renouvellement des générations

 

Autre aspect important pour la profession, le renouvellement des artisans. Beaucoup devraient partir à la retraite d'ici quelques années. Le métier veut donc attirer des jeunes. "On peut se former par apprentissage", explique Pierre Azémard. "Il existe différents niveaux de qualification. Après plusieurs années de métier on peut aussi s'installer". 

De nombreuses boucheries charcuteries sont potentiellement à reprendre. De belles perspectives de carrière s'offrent donc pour les jeunes apprentis d'aujourd'hui.