17 mars 2017 à 5h13 par La rédaction

Quel avenir pour la filière automobile en Aveyron ?

Aveyron Les représentants syndicats des différents sites de la filière automobile se sont réunis ce jeudi. Un secteur qui emploie 10.000 personnes dans le département, selon la CGT.

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La CGT a réuni ce jeudi les représentants syndicaux des différents sites de la filière automobile aveyronnaise. Ils se sont rassemblés pour faire un bilan de la santé du secteur dans le département. Le syndicat se satisfait du retour de la croissance et des perspectives d'avenir qu'offre le marché, en lien avec la bonne santé des constructeurs.

La filière auto ferait travailler, selon la CGT, environ 10.000 personnes sur le territoire. Un point de satisfaction, même si elle relève aussi un point faible.

Développer la formation

Le syndicat pointe du doigt la difficulté, pour les entreprises locales, de trouver de la main d'oeuvre qualifiée. Pour David Gistau, secrétaire départemental de la CGT, il est nécessaire de développer la formation dans le département. "Il faut aborder cette question avec l'Etat, la Mecanic Vallée, les directions d'entreprises."

 

Un besoin "impératif", explique David Gistau pour qui des formations peuvent être mises en place "par l'Éducation nationale, l'apprentissage ou l'Afpa". Le but de ces formations seraient de répondre aux métiers de la filière automobile qui sont présents sur le département.

"La question est aussi de savoir comment on se projette dans l'avenir en raison de la pyramide des âges", défend le secrétaire de la CGT en Aveyron.

L'avenir de Bosch

La prise de parole des syndicats de la filière intervient quelques jours après un entretien du Président de Bosch, Heiko Carrie, avec l'Agence France Presse. Il affirmait notamment qu'"il ne se faisait pas de souci pour le site ruthénois". Une usine qui travaille pour l'exportation et qui possède "un taux de charge important".

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L'usine aveyronnaise compte plus de 1.500 salariés ainsi qu'une trentaine d'intérimaires. "C'est rassurant de savoir qu'il confirme l'avenir de ce site", assure David Gistau. "Mais, en même temps, il y a besoin que l'on soit dans l'anticipation parce qu'il va y avoir une mutation importante des métiers."

 

Dans ce même entretien, le Président de Bosch explique avoir demandé à l'usine d'Onet-le-Château "d'identifier des solutions complémentaires pour pallier les possibles baisses de charge des activités traditionnelles".

Photo : TOTEM/Stéphane David