Le gouvernement au secours de l'usine Bosch à Rodez

L'usine Bosch de Rodez regarde vers le futur. Une réunion s'est tenue ce mardi à Paris au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie pour évoquer l'avenir de la filière automobile dans la Mécanic Vallée et notamment celui de la filière diesel.

L'occasion de réfléchir à des mutations en ce qui concerne les activités du site aveyronnais, qui travaille exclusivement à la production de pièces pour les moteurs diesel.

Dernière génération

"Nous avons déjà un rôle pilote reconnu, au niveau national puisque nous sommes labellisé vitrine pour l'industrie du futur", explique Patrick Meilleau, directeur financier de Bosch à Rodez. "Concernant le diesel, nous avons investi considérablement ces dernières années pour passer à des générations de produits qui permettent de répondre aux dernières normes."

"Depuis 2014, nous avons investi environ 70 millions d'euros", poursuit le directeur financier de Bosch à Rodez. "Nous sommes en discussion avec le groupe pour convertir une de nos lignes d'injecteurs vers la génération suivante qui répond aux dernières attentes."

 

Cet investissement a été décalé sur décision du groupe "car il n'avait pas de besoin immédiat". Mais, les discussions sont en cours "pour convertir cette ligne d'injecteurs", précise Patrick Meilleau.

"Le diesel a un avenir"

Le directeur financier précise que "les technologies utilisées au sein de l'usine Bosch à Rodez sont à forte valeur ajoutée". Le site restera axé sur le diesel mais, "nous avons des réflexions sur ce que l'on pourrait faire en complément". 

 

"Mais, d'autres technologies ne seront pas aussi génératrice d'emploi", prévient Patrick Meilleau, "mais notre conviction c'est que le diesel a sa place dans le mix des technologies d'entrainement des véhicules".

"Le diesel va encore garantir des perspectives pour les prochaines années", conclut le dirigeant, alors que 1.600 personnes travaillent actuellement sur le site Bosch à Rodez.

Photo : Bosch France