Pascal Bardet : 'On fait simple et on essaye de faire bon'

C'est une première pour un restaurant lotois. Le Gindreau, situé à Saint-Médard Catus, a décroché une deuxième étoile au guide Michelin lors de la présentation du palmarès 2017 jeudi à Paris. Pascal Bardet, le chef du restaurant, a bien évidemment fait le déplacement au palais Brogniart pour recevoir son deuxième macaron.

"Poursuivre le travail"

"On a appris la nouvelle dès mercredi par un coup de téléphone très officiel, aux alentours de 13h-13h30", explique le chef lotois, "au début, on a forcément été très surpris mais, on va poursuivre le travail que l'on fait au quotidien".

Une très belle consécration pour l’équipe du restaurant et ses deux propriétaires, Sandrine et Pascal Bardet qui ont repris l’établissement, déjà étoilé, il y a seulement trois ans. Ils s'attendent désormais à recevoir des clients supplémentaires dans les prochaines semaines.

"On va tout mettre en place pour que cette promotion, on ne la subisse pas mais qu'on la vive de belle manière", poursuit Pascal Bardet qui compte bien "trouver sa place" avec ces deux étoiles.

Pour autant, le chef lotois ne compte pas "bouleverser la maison Gindreau" du jour au lendemain. Au contraire, "on va continuer à faire ce que l'on a fait car, le Michelin nous a récompensé, pas pour ce que l'on va faire, mais ce qu'on fait actuellement", ajoute Pascal Bardet.

"La cuisine qui me plaît"

S'il y a un mot à retenir pour le chef du Gindreau, c'est la "simplicité". "On se fait plaisir avant tout puisqu'aujourd'hui je fais la cuisine qui me plaît et qui me parle", confie-t-il. "En sachant que je peux me tromper, que je peux ne pas convenir à tout le monde."

Sa recette du succès ? "Bien faire à manger, s'appliquer, s'impliquer et être attentif, accompagner les gens sans être omniprésent pour que les clients passent un bon moment", détaille Pascal Bardet.

De retour ce vendredi matin dans son restaurant, il ne compte pas effectuer de changement particulier après cette distinction. Si ce n'est le nappage des tables qui va changer.

Mais, hasard du calendrier ou signe du destin, "c'était prévu de longue date", conclut Pascal Bardet, désormais le chef lotois le plus étoilé.

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