Aveyron Les médecins généralistes veulent peser sur les négociations avec le Gouvernement. Avec un mode d'action spectaculaire, puisqu'ils sont invités à fermer leurs cabinets le samedi matin et le soir à partir de 18 heures.

Il va falloir éviter de tomber malade dans les prochains jours… Toujours engagés dans un bras de fer avec le Gouvernement, les médecins généralistes sont appelés à se mettre en grève. En Aveyron, le mouvement devrait être très suivi à compter du 30 janvier, comme c'était déjà le cas début décembre, avec une première mobilisation. Avec un mot d'ordre : stop aux heures supplémentaires.

"Stop aux heures supplémentaires, parce que le Gouvernement souhaite nous imposer encore plus de contraintes", explique le docteur Céline Seguin, médecin à la maison de santé du Faubourg à Rodez et adhérente du syndicat MG France. "On pense que des contraintes, on en a déjà assez. Donc, nous avons décidé de fermer nos cabinets à 18 heures, d'être grévistes pour les gardes le soir et le week-end et grève du samedi matin" ajoute Céline Seguin.

Ce mouvement risque d'avoir du mal à passer auprès des patients, qui ont déjà du mal à obtenir un rendez-vous. "Notre objectif n'est pas de pénaliser les patients. On veut être entendus et pour le moment, on ne l'est pas. On tire la sonnette d'alarme depuis des semaines et même des années ! On a l'impression qu'il faut se regrouper et taper fort", regrette Céline Seguin.

Contre l’abandon du dispositif du médecin traitant, @MG_France lance un appel à la résistance !

Communiqué de Presse
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— MG FRANCE (@MG_France) January 22, 2023

Le syndicat dénonce aussi la possibilité d'accéder directement aux paramédicaux sans passer par le médecin traitant. Il appelle aussi à mettre fin aux actes administratifs inutiles. "Le certificat pour dire que le petit a le rhume, pour ne pas payer une journée de crèche ou de cantine, ce n'est pas du temps médical ça", dénonce Céline Seguin. Les généralistes demandent donc des moyens supplémentaires pour pouvoir recruter des assistants médicaux, qui pourraient les décharger de ces tâches administratives.