Aveyron Un nouvel équipement de pointe à l’hôpital de Rodez (Aveyron). Il s’agit d’une gamma caméra, installée dans le service de médecine nucléaire et qui est entrée en service en début d’année.

L'hôpital de Rodez se dote d'une deuxième gamma caméra. Le service de médecine nucléaire disposait déjà d’une première caméra, mais celle-ci est encore plus précise, car elle est couplée à un scanner de meilleure qualité.

L’avantage majeur de cet équipement, c’est de pouvoir détecter des pathologies qui ne sont pas toujours visibles sur d’autres appareils, par exemple des cancers avec des métastases ou des fractures de fatigue. On peut aussi comprendre pourquoi par exemple une prothèse de hanche est douloureuse." Une personne qui a une prothèse de hanche douloureuse, on va voir si elle est descellée, par la souffrance osseuse qu'on ne peut pas voir sur un scanner simple. Un patient qui a du cholestérol, de la tension, qui a fumé... Le cardiologue veut voir s'il y a un risque d'infarctus. On va aller regarder son cœur après une épreuve d'effort. On va voir si les artères coronaires sont en train de se boucher", explique Claire Agius, qui dirige le service de médecine nucléaire de Rodez.

 

Et la procédure est relativement simple pour les patients. " Le patient arrive, on va lui injecter en intraveineux un médicament radioactif, qui ne fait pas mal et qui ne donne pas d'allergies. On va faire des images, tout de suite après l'injection et trois heures après. On va fusionner les images du scanner qui sont en noir et blanc et nous, en médecine nucléaire, on rajoute des touches de couleur, qui sont le reflet de ce que l'on recherche. Le médecin nucléaire va interpréter les images et cela permettra une meilleure prise en charge", ajoute Claire Agius.

Le coût de l'installation est estimé à 800.000 euros.

Un équipement du même type existe à Albi, sinon il faut aller beaucoup plus loin, à Toulouse, Montpellier ou Clermont-Ferrand.