21 janvier 2022 à 9h56 par Marie Broquerie

Les efforts pour réduire la pollution ne sont pas vains

Tous nos départements Les efforts pour réduire la pollution portent leurs fruits si l’on en croit les relevés et le bilan présenté par Atmo Occitanie, cette semaine.

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Les objectifs de réduction fixés pour les particules fines sont atteints mais il faudra aller encore plus loin dans les années à venir. Cette évolution est liée à l’évolution du parc automobile. Concernant l’oxyde d’azote, l’objectif est quasi-atteint avec une baisse de 13 % entre 2014 et 2018. Pour les gaz a effet de serre, le compte n’y est pas. Là aussi des efforts importants sont devant nous pour atteindre les objectifs. Enfin, le seul polluant relevé en hausse est l’ammoniac issu des engrais.

Dominique Tillac, la directrice d’Atmo Occitanie

Pour rendre l’air meilleur en Occitanie, cela passe par des changements notamment en matière de transport. Utiliser ses pieds pour faire moins de 2 kms, un vélo pour un déplacement de moins de 5 kms mais au-delà c’est plus compliqué. A Toulouse par exemple, la métropole réclame à la région plus d’aide pour aider les automobilistes à changer de véhicules.

Agnès Langevine, vice-président de la région Occitanie

De plus en plus de municipalités font le choix de réduire la vitesse à ville. La tendance actuelle est de passer du 50 au 30 km/h. Il y a un enjeu de sécurité, estiment les élus qui franchissent le pas. Il y a aussi un enjeu pour réduire la pollution atmosphérique. Certains rétorqueront que passer plus de temps en roulant moins vite entraîne une plus grande pollution ; un argument qui ne prend pas en compte l’impact global de la réduction de la vitesse. 

Agnès Langevine, vice-président de la région Occitanie

Anticiper les arrêts et de rouler un peu moins vite : c’est bon pour votre porte monnaie, c’est aussi bon pour l’air que vous respirez. 

Dominique Tillac, la directrice d’Atmo Occitanie